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Livre 1 |
Idiss
Résumé
J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss.Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition desimmigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914.Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle jaisouvent rêvé.Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignaged'amour de son petit-fils.
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Badinter Robert |
2018 |
Récit |
471 |
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Livre 1 |
Première gorgée de bière (La) (Et autres plaisirs minuscules)
Résumé
On dit que la vie n'est pas simple et que le bonheur est rare. Pour Philippe Delerm, il tient en trente-quatre "plaisirs minuscules". Il évoque ici tour à tour, sous forme de petites séquences, la satisfaction immense qu'il tire tantôt de petits gestes insignifiants, tantôt d'une bienheureuse absence de gestes. Toutes les saisons sont évoquées dans ce petit ouvrage délicieux qui s'apparente presque à un manuel du bonheur à l'usage des gens trop pressés. Les plaisirs de la table y ont une place privilégiée et, tout comme les plaisirs d'un autre ordre, font ressurgir avec humour et nostalgie l'univers de l'enfance, chez le narrateur comme chez le lecteur, rendus complices par la merveilleuse banalité des situations décrites. Grâce à ce traité de vie simple, Delerm nous rappelle que prendre le temps, socialement ou à part soi, n'est pas une perte de temps. Certaines séquences sont toutefois ambiguës, comme celle sur Le Dimanche soir. S'ouvrant sur la description d'une joie, elles s'achèvent avec gravité sur une sensation douloureuse, comme pour nous rappeler que le bonheur, s'il n'est pas rare, est tout de même précieux. --Sana Tang-Léopold
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Delerm Philippe |
1997 |
Récit |
485 |
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Livre 1 |
Absolument dé-bor-dée ! ou Le paradoxe du fonctionnaire
Résumé
Dur, dur dêtre fonctionnaire ! Embauchée après huit ans d'études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté. Plongée dans un univers où incompétence rime avec flagornerie, ses journées sont rythmées par des réunions où aucune décision n'est jamais prise, de rapports qu'elle doit rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), de pots de bienvenue, de départ, d'anniversaire.Sans oublier les séminaires « de formation », les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, les chefs « débordés » par les jeux en ligne et les préoccupantes interrogations de tous sur les destinations de vacances et autres RTTChargée de mission dans un service fourre-tout, truqueuse patentée de notes administratives, G.O. pour délégations étrangères et hocheuse de tête en réunions, Zoé Shepard raconte avec un humour mordant ses tribulations de fonctionnaire désespérée dans un univers bien pire que tout ce que vous pouviez imaginer.
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Shepard Zoé |
2010 |
Récit |
424 |
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Livre 1 |
Dernière leçon (La) (Récit)
Résumé
"Quelques jours à peine avant que tu nous quittes, nous avons été toutes deux prises d'un fou rire à propos d'un détail tellement prosaïque concernant ta mort. /.../
Ce jour-là, donc, comme chaque fois que nous avons ri ensemble de quelque chose qui aurait dû nous faire pleurer, je t'ai dit, redevenant sérieuse :
- C'est inouï ce qui est en train de se passer, maman. Incroyable ce que tu me fais faire. Le chemin... Le chemin que tu me fais parcourir... - Oui, c'est vrai, as-tu répondu, toute pensive. - Il faut... Il faudrait le raconter ! Que d'autres que moi... je crois que... je voudrais l'écrire..."
Noëlle Châtelet aborde ici le douloureux sujet de la fin de vie : la mort volontaire de sa propre mère qui lui inspire ce récit initiatique d'une beauté puissante et lumineuse. Prix Renaudot des Lycéens, 2004.
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Châtelet Noëlle |
2005 |
Récit |
44 |
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Livre 1 |
Pensées en chemin (Ma France, des Ardennes au Pays basque)
Résumé
Axel Kahn marcheur ? On le savait généticien, médecin, humaniste. On le découvre ici en randonneur de haut niveau, capable d’avaler deux mille kilomètres en parcourant « sa » France de la frontière belge dans les Ardennes à la frontière espagnole sur la côte atlantique, au Pays basque. Itinéraire buissonnier qui le conduit de la vallée de la Meuse à Saint-Jean-de-Luz, en passant par Vézelay, le Morvan, la Haute-Loire, les Causses et le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle pendant sept cents kilomètres. Le livre qu’il a tiré de ce périple est plusieurs choses à la fois : un carnet de voyage curieux, drôle, rêveur, où nous sont contées les anecdotes d’une traversée haute en couleurs ; une sorte de manuel d’histoire, où remontent à notre mémoire quelques-uns des lieux célèbres du passé de la France. Mais aussi une réflexion sur l’état de notre pays, la désertification de beaucoup de régions, la pauvreté de certaines, les effets ravageurs de la mondialisation. « Sécession », énonce-t-il : « J’appelle ainsi la rupture d’une partie de la population avec la vie politique ordinaire, l’apparente rationalité de son discours et ceux qui le tiennent. » Comme on voit, l’humaniste engagé n’a pas disparu derrière le marcheur. Et puis ce livre est aussi l’occasion de rencontrer à chaque étape des hommes et des femmes qui racontent chacun un bout de la vraie France d’aujourd’hui, celle dont on n’entend jamais parler.
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Kahn Axel |
2014 |
Récit |
42 |
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Livre 1 |
Taiseux (Les) (Récit)
Résumé
" Je ne me suis pas toujours appelé du nom que je porte, et c'est comme si j'avais vécu une autre fois. C'est comme si j'avais été un autre. Mais de cet autre, je n'ai aucun souvenir. Rien qui puisse se dire tel, plu-tôt les ombres floues des réminiscences où s'évanouissent, aux limites de la mémoire, les ultimes rayons d'un monde éteint. J'étais trop jeune pour les souvenirs, quand j'ai cessé d'être lui. Et cependant il a toujours occupé ma pensée, toute ma pensée. Il ne m'arrive rien d'important, ou de misérable, ou de triste ou d'heureux que je n'aie le sentiment étrange de recevoir par délégation. Nous sommes pourtant très différents, lui et moi. Pour commencer, lui avait un père, tandis que moi, je n'ai eu que le manque. Tout, depuis toujours, a gravité autour de ce trou noir. Je me heurte tous les jours au fantôme de celui que je fus quand je portais un autre nom. " Les taiseux raconte, en trois temps, ou plutôt en trois silences, une vie passée à chercher un père qui se dérobera à toute tentative de le saisir. Nourri par un style très sûr et une réflexion profonde et poignante sur le secret et les origines, Les taiseux est sûrement le texte le plus personnel jamais écrit par Jean-Louis Ezine.
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Ezine Jean-louis |
2009 |
Récit |
29 |
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Livre 1 |
Veuf
Résumé
Sylvie est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Elle ne voulait pas déranger, elle m'a dérangé au-delà de tout. Cette année, l'hiver a commencé plut tôt, le 12 novembre. Je crois qu'il va durer très longtemps et être particulièrement rigoureux. Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu, je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. Les pompiers sont arrivés, ils n'ont pas réussi à ranimer le feu, elle s'était éteinte. Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie.
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Fournier Jean-Louis |
2011 |
Récit |
31 |
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Livre 1 |
Suite à un accident grave de voyageur
Résumé
«En septembre 2012, à quelques jours de distance, trois personnes se sont jetées sur les voies du RER, derrière chez moi, dans les Yvelines. Un vieillard, une mère de famille, un homme qui n’a pu être identifié. À la violence de leur mort a répondu le silence. Il ne s'est rien passé. Nul n’a désigné la souffrance par son nom. Une voix neutre a seulement résonné dans les haut-parleurs de la gare : "Suite à un accident grave de voyageurà" Nos vies ont pris un peu de retard. À cause de trois détresses qui n’ont jamais existé.»
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Fottorino Eric |
2013 |
Récit |
23 |
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Livre 1 |
Servante du Seigneur (La)
Résumé
Après les récits bouleversants et drôles consacrés à son père, ses deux fils handicapés et sa femme disparue, Jean-Louis Fournier poursuit son oeuvre de greffier de la famille. Cette fois, c’est à Marie, sa fille unique, qu’il adresse une lettre coupante et déchirante, les mots d’un père désemparé qui a égaré sa fille. Un père en colère aussi, qui cherche à comprendre pourquoi, du jour où Marie, avant si charmante et drôle, est partie « rejoindre Jésus » avec celui qu’il nomme « Monseigneur », elle est devenue odieuse et grise. Pourquoi, surtout, depuis qu’elle vit auprès d’un « allumeur de réverbères qui n’éclaire pas », elle laisse son père dans le noir. Dans l’espoir de rétablir un jour le courant entre elle et lui, Jean-Louis Fournier cherche à démêler l’écheveau de leurs pudeurs et peurs respectives. Empêtré dans ses doutes, il offre les dernières pages à sa fille où il la laisse exposer sa vérité. Un joyau littéraire comme seul Fournier sait les ciseler.
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Fournier Jean-Louis |
2013 |
Récit |
21 |
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Livre 1 |
Maison de la source (La) (Récit)
Résumé
C 'est une petite maison bretonne avec un jardin et un puits. Une source coule par en dessous. Ici a grandi la romancière du Nabab , la journaliste à grand souffle de Devi .
Un jour de juin 1998, se retrouvant devant le minuscule domaine, elle a eu l'idée de ce livre. Elle dit ici son enfance, tout simplement. Non pour l'étalage narcissique des souvenirs, mais parce que, la maturité venue, la femme pouvait enfin rejoindre la petite fille, et saisir tout ce qui a fait d'elle ce qu'elle est. Un milieu modeste et aimant, où le père, maçon, et la mère, couturière, veulent pour leurs enfants une vie moins dure que la leur. Et les images qui marquent une enfance : la machine à coudre maternelle, les abords du puits interdits, le chien abattu par un voisin... Irène Frain sait raconter les destinées extraordinaires, les drames de la passion, l'aventure. Nous lui découvrons ici un autre visage : intimiste, recueilli, serein dans la mémoire retrouvée.
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Frain Irène |
2000 |
Récit |
20 |
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Livre 1 |
Où on va, papa ?
Résumé
"Cher Mathieu, cher Thomas, Quand vous étiez petits, j'ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois. Je ne l'ai jamais fait. Ce n'était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu'à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures... " Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi? J'avais honte? Peur qu'on me plaigne? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c'était pour échapper à la question terrible: "Qu'est-ce qu'ils font?" Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange. Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d'une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d'eux avec le sourire. Ils m'ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait: rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j'ai bénéficié d'une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j'ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.
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Fournier Jean-Louis |
2008 |
Récit |
18 |
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Livre 1 |
Haut les coeurs ! (Récit)
Résumé
Une jeune femme enceinte apprend qu'elle doit se faire opérer d'un cancer du sein. Contre l'avis médical, elle décide de garder son enfant. Un récit tiré du film éponyme de Solveig Anspach (1999), qui valut un César à l'interprète Karin Viard.
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Guillaume Pierre Erwan |
1999 |
Récit |
15 |
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Livre 1 |
Esclave de Daech
Résumé
« Daech est entré dans le village ! Daech attaque ! » Jinan s attendait à devoir partir un jour ou l autre dans la précipitation. Un sentiment de danger imminent s était répandu dans la région dès le début de l été 2014 et, avec lui, l impression terrifiante qu un monde allait s effondrer : le sien. Celui des yézidis, habitant au pied des monts Sinjar, dans le nord de l Irak, non loin de la frontière syrienne. L offensive des djihadistes de l état islamique cible les minorités religieuses et ethniques. Jinan ne pouvait imaginer qu elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d elle. Ni qu' elle allait vivre pendant trois mois l enfer, celui de l asservissement. Au début de l hiver 2014, Jinan rencontre par hasard Thierry Oberlé, grand reporter au Figaro. Elle lui raconte son histoire, timidement, avec pudeur et sincérité. Ses mots précis et justes masquent sa détresse. Jinan est une rescapée. Elle a dix-huit ans, mais en paraît plus, elle est une jeune mariée. Sa voix fluette tranche avec la force de son caractère et sa détermination. Vendue à deux « combattants», un flic et un imam, elle a été torturée et séquestrée. Et contrainte de se convertir à l islam, comme toutes les captives des djihadistes. L esclavage sexuel est, pour Daech, tout ce que méritent ces mécréantes. Jinan a eu de la chance. Elle a réussi à s enfuir. Sa guérison passera par ce témoignage, pour elle et pour toutes les femmes qui ont subi le même sort, parfois en y laissant la vie.
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Jinan |
2015 |
Récit |
15 |
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Livre 1 |
Crépuscule d'un ange (Le) (Récit)
Résumé
Dire que chaque existence est appelée à disparaître un jour est une évidence que peu d'êtres humains sont disposés à accepter. Plus encore lorque la Mort s'annonce prématurément. Pourtant, dans ce récit bouleversant où le désespoir cède la place à l'élégance et à la dignité, Delphine et les siens sauront l'affronter de la plus belle façon qui soit : en vivant.
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Guinot-Deléry Pierre |
2001 |
Récit |
19 |
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Livre 1 |
Au-delà des pyramides
Résumé
Douglas Kennedy au pays des pharaons, ou comment un jeune écrivain encore inconnu débarque à Alexandrie il y a plus de vingt ans, quelques livres sterling et cinq carnets de voyage en poche, bien décidé à éviter les pyramides, la croisière sur le Nil et autres classiques du voyage en Orient.
D'Alexandrie à Assouan en auto-stop, de l'oasis de Siwa aux bidonvilles du Caire, une fascinante plongée dans l'envers du décor, où notre apprenti écrivain voyageur va multiplier les rencontres inhabituelles: à quinze mètres du sphinx, un vendeur de Toyota dont le cœur balance entre trois épouses, le prophète Mahomet et sa collection de Mercedes ; un inquiétant pilote de felouque au cœur brisé par une Française ; des Bédouins accros à CNN ; des moines informaticiens en plein cœur du désert... Autant de confrontations hilarantes, de scènes cocasses pour les errances d'un Américain en terre musulmane. Entre récit et mémoire, une irrésistible chronique de voyage servie par l'œil et la plume aiguisés du reporter, pour un futur classique, dans la lignée de Paul Theroux et Bruce Chatwin.
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Kennedy Douglas |
2010 |
Récit |
20 |
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Livre 1 |
Trois lumières (Les) (Récit)
Résumé
Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Bien qu’elle ait pour tout bagage les vêtements qu’elle porte, son séjour chez les Kinsella,des amis de ses parents, semble devoir durer. Sa mère est à nouveau enceinte, et il s’agit de la soulager jusqu’à l’arrivée du nouvel enfant. Au fil des jours, puis des mois, la jeune narratrice apprivoise cet endroit singulier, où la végétation est étonnamment luxuriante, les bêtes grasses et les sources jaillissantes. Livrée à elle-même au milieu d’adultes qui ne la traitent pas comme une enfant, elle apprend à connaître, au gré des veillées, des parties de cartes et des travaux quotidiens, ce couple de fermiers taciturnes qui pourtant l’entourent de leur bienveillance. Pour elle qui n’a connu que l’indifférence de ses parents dans une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension. Elle apprend à jouir du temps et de l’espace, et s’épanouit dans l’affection de cette nouvelle famille qui semble ne pas avoir de secrets. Certains détails malgré tout l’intriguent : les habits dont elle se voit affublée, la réaction de Mr Kinsella quand il les découvre sur elle, l’attitude de Mrs Kinsella lors de leurs rares sorties à la ville voisineà
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Keegan Claire |
2011 |
Récit |
24 |
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Livre 1 |
Vous n'aurez pas ma haine
Résumé
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n'a qu'une arme : sa plume.à l'image de la lueur d'espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n'aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment,malgré tout, la vie doit continuer.C'est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu'il nous offre. Un témoignage bouleversant.Ancien chroniqueur culturel à France Info et France Bleu, Antoine Leiris est journaliste. Vous n'aurez pas ma haine est son premier livre.
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Leiris Antoine |
2016 |
Récit |
23 |
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Livre 1 |
Fleurs de tempête (Récit)
Résumé
"C'est une activité curieuse que celle à laquelle je me livre,je reviens au nimbe des commencements, comme un archiviste halluciné et maniaque, un adorateur nocturne qui voudrait capter dans la ténèbre de son chagrin l'éclat de la lumière des débuts et des seuils. L'histoire est passée, éblouissante, implacable, tragique et elle me laisse seul sur la rive. A moi à qui la littérature a tant donné il ne reste que le recours des mots. Me revient-il de donner à Hélène le tombeau qu'elle n'a pas souhaité avoir ? Elle ne repose pas auprès de son grand-père, qu'elle admirait tant, dans le petit cimetière de Logonna-Daoulas. Elle a voulu cette incinération, ce néant des flammes qui m'effraie plus que tout. Tombeau : c'est une forme, c'est un chant dont j'aimerais qu'il n'eût pas la froideur mallarméenne. Je rêverais plutôt pour elle d'un lit de lumière, d'une nef enchantée qui l'emmène loin, dans la tradition ophélienne des dérives celtiques."
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Le Guillou Philippe |
2008 |
Récit |
20 |
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Livre 1 |
L'Âme chevillée au corps
Résumé
Roman, récit, glossaire d'expressions populaires ? Ce livre n'appartient à aucun de ces genres, et pourtant à tous. Poète et traductrice, Eve Lerner est linguiste de formation. Pour introduire toutes les expressions qu'elle évoque, elle met en place un récit du temps passé, de son propre passé. "C'est donc un récit autobiographique, qui tient à dépasser l'introspection pour analyser de façon plus générale le langage et les comportements humains. L'âme chevillée au corps est une ode aux mots et au langage". J'entreprends aujourd'hui, avec un décalage temporel important, de répertorier les expressions familiales qui ont nourri mon enfance, l'ont égayée, ont éveillé en moi cet intérêt, cet amour pour les mots qui m'agite encore. Je le fais sans désir d'analyse, juste pour montrer l'extraordinaire inventivité langagière des classes pauvres, en garder la mémoire, avec la conscience de l'importance d'avoir été pétrie d'images, d'hyperboles, d'antinomies, d'avoir été enrichie, structurée peut-être, par la verve de ce foisonnement de langue en constante ébullition. Cette langue, bourgeonnante, a tissé le roman familial et la trame de l'écriture.
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Lerner Eve |
2013 |
Récit |
22 |
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Livre 1 |
Prince des berlingots
Résumé
" La maladie n'est pas allégorique. Elle est mon sujet : je la situe, la décris. Ce que l'on pourrait appeler la peste-Camus n'est pas mon propos. Je rêve d'écrire une Description de la maladie de P. à la façon de la Description de l'Égypte que, publia Vivant Denon en 1809. C'est une forêt, la maladie ! un labyrinthe, une maison inconnue qu'on visite dans la nuit. Tout ce qu'il s'y passe ! Les mensonges à dévoiler, les vérités à contourner. Regarde où tu marches. Je ne cherche pas à dire cela en disant ceci, ni ceci en disant cela, je vous raconte le paysage, droit devant, j'essaie de n'en pas détourner les yeux, alors que le conseil le plus souvent donné, avec une insistance grondeuse, bourrue, est justement de me carapater, de dérober (nul cavalier ne te ramènera sur l'obstacle), pas de dignité ! pas de grands airs, fais semblant de ne pas les voir, les garces postées là, à t'attendre, en blouses et bonnets, qui te disent : "Un peu engourdi, hein ? ce matin..." "
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Nourissier François |
2003 |
Récit |
16 |